Réseaux sociaux: Bruno Koné contre « #Les200 » internautes ivoiriens
Bruno Nabagné Kone est le ministre ivoirien de l’économie numérique qui sous-estime la puissance des nouveaux médias c’est-à-dire les réseaux sociaux dans notre pays la Côte d’Ivoire. Il estime 100 ou 200 le nombre d’internautes actifs qui comment l’actualité ivoirienne
Alors que la blogosphère ivoirienne est par exemple l’un des plus dynamique en Afrique. Comment le ministre peut ne pas le savoir ?
Ce qui est largement en contradiction avec les chiffres que lui même a rendu publique il quelque mois seulement dans ce secteur du numérique qu’il dit bien connaitre.
Ci-dessous les propos du ministre de l’économie numérique et de la poste de Côte d’Ivoire, Bruno Koné:
« Les réseaux sociaux, c’est mon secteur d’activité. Donc, je peux en parler assez bien. Sans regarder les profils, quand on prend les noms de ceux qui commentent l’actualité ivoirienne, on arrive difficilement à 100 ou 200 personnes. (…) Quand on contribue avec eux sur un sujet, on a l’impression que tout le monde est révolté contre une mesure. Mais en réalité, ils ne sont que 100 ou 200. Et il faut savoir aussi que les réseaux sociaux déforment beaucoup, tout simplement parce que lorsqu’on est favorable à une décision, on n’ose pas l’affirmer »
La réaction des internautes ivoiriens les plus actifs
Ce sont les propos du ministre de l’économie numérique et de la poste de Côte d’Ivoire, Bruno Koné. Il n’en fallu pas plus pour faire monter la grogne sociale dans le pays. En réaction l’objectif des internautes ivoiriens c’est de montrer à monsieur le ministre que nous sommes plus de 200 d’ou le slogand #Les200.
La mobilisation sur les différents réseaux sociaux
Sur facebook le réseau sociale le plus utilisé dans le pays avec déjas en moins de 24h cete
– page facebook dépasse les 3 000 FANs. Parlant de chiffre toujours, 94% c’est le nombre de personnes âgées de plus 18 ans qui possèdent un compte facebook en Côte d’Ivoire selon une ét de TNS Sofres en 2015.
–Sur twitter un compte qui vient d’être créé à l’instant même
– Sans oublier l’espace de pétition en ligne.
Bon, ici en Afrique nos dirigeants n’aiment pas que les citoyens donnent leur opinion sur certain problème d’ordre social. Bref la question de l’opinion se pose dans un pays sur la voie de l’émergence en 2020