Examens de fin d’année: voila les différentes techniques des tricheurs
Il faut dire que la tricherie aux examens se généralise et que l’imagination des fraudeurs est sans limite. Mais cela est valable partout ici en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, une pratique que personne ne peut niée où Fraternité Matin le quotidien gouvernementale passe en revue le jeudi 07 juin les différentes techniques des tricheurs. Et cela a été relayer largement dans la revue de presse Africaine sur RFI par Norbert Navaro.
-Les systèmes de tricherie les plus Courant « Les examens approchent, les fraudeurs affûtent leurs armes », s’exclame Frat’Mat’. Alors bien sûr, il y a les classiques antisèches dans la trousse, le coup d’œil furtif sur la copie du voisin, les échanges de brouillons, les téléphones mobiles dissimulés.
-Le système du mercenariat: Mais il y a mieux ou pire… Notamment, selon Fraternité Matin, « le système du mercenariat qui consiste pour le candidat officiellement inscrit à solliciter les services d’une autre personne “plus crack” qui compose à sa place, moyennant rétribution. Deux procédés sont alors utilisés dans ce cas.
** Soit le mercenaire prend le risque de composer dans la salle, s’appliquant à tromper la vigilance des examinateurs.
** Soit il attend hors de la salle que le candidat vienne lui remettre le sujet, lequel reviendra après récupérer le devoir traité. »
– La corruption entre candidat et surveillant : « A ce niveau, un candidat courageux, après avoir observé le comportement du surveillant, lui demande d’aider tous les élèves en échange d’une contrepartie financière.
Ou alors, ce sont les surveillants qui proposent aux candidats, moyennant finances encore, de les aider. Ou encore leur permettent de s’entraider, mais dans le calme. »
– Les professeurs qui rackettent: Là ce sont les professeurs qui rackettent leurs élèves lors des oraux ; les meilleurs notes sont attribuées aux plus offrants. « Dans un tel contexte, on constate que tous les candidats se croient obligés de partir composer avec de l’argent.
D’où la complicité active des parents qui, au lieu de dénoncer ce système, préfèrent donner des sous à leurs enfants qui les remettent, à leur tour, aux examinateurs. »
Source: Extrait de la revue de presse Africain RFI, Frat’Mat