Les violences affrontements FRCI / populations à Sikensi fait 4 morts
Dans la nuit du 24 au 25 décembre, une banale dispute entre un élément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et un jeune autochtone Abidji a entraîné une bagarre au cours de laquelle le soldat des Frci a grièvement blessé le jeune Abidji.
Le 26 décembre 2011, une folle rumeur de mort du jeune Abidji s’est emparée de tout le département, notamment la localité de Bécédi où la population en colère s’est attaquée aux éléments des Frci. Un soldat est mort sur-le-champ et un autre a été sévèrement blessé. En milieu de journée, le climat déjà tendu s’est gravement détérioré.
L’incident s’est mué en un affrontement communautaire entre autochtone Abidji et allogène Malinké.
Le bilan est lourd : 4 morts, plusieurs blessés par balles, à la machette, au gourdin dont 15 cas graves évacués dans des centres hospitaliers d’Abidjan. Des commerces détruits, des habitations et des magasins incendiés.
Mesures prises prise par les autorités : La gendarmerie et la police nationales ont été alertées et déployé avec diligence du personnel, en renfort à la brigade de gendarmerie et au commissariat de police de la localité. Elles ont été appuyées par les forces de police de l’Opération des Nations en Côte d’Ivoire (Onuci).
La prompte intervention de toutes ces unités a permis de ramener le calme selon le porte parole du Premier ministre, ministre de la Défense sur la télévision nationale RTI1.
Mais avec ces violences répétées à Vavoua et à Sikensi on se demande si les populations civiles ou militaires on le droit de se faire justice la question reste poser au autorité qui son charger de faire respecter le droit sur tout l’étendu du territoire nationale sans oublier la sécurités des personnes et des biens.
En fin on vient d’apprendre aussi que le gouvernement vient de remettre en service ce mercredi les commandants des GTA Groupements tactique des FRCI, rappelons que les groupements tactique sont des petits groupement des FRCI qui ont joué un rôle déterminent dans le processus de sécurisation du pays après la chut de l’ex-président le 11 avril dernier.